En service / Vadim Mikhaïlovitch Vorochilov.

Nom civil: Vadim Mikhaïlovitch Vorochilov.

Age : né le 9 août 1975 à Vladivostok.

Description Physique : la silhouette athlétique, robuste et puissant, je m’astreins à une pratique sportive quotidienne pour me maintenir en forme. Vif et précis, je déplace mon mètre 80 (ainsi que mes 78 kg) avec une légèreté féline. Le type asiatique, le teint halé, les cheveux noirs coupés court et les yeux de couleur marron, j’attache une importance toute particulière à mon hygiène de vie. Mais les éléments les plus marquant de mon apparence restent très certainement mes vêtements noirs et mon éternel petit sourire rivé aux lèvres.

Description Mentale : patient, équilibré et pragmatique, je suis capable de conserver mon sang-froid et de rester impassible quelques soient les circonstances. Cette sérénité cache, néanmoins, un homme d’action. Tenace, volontaire et extrêmement combatif, j’agis avec détermination au cœur de la mêlée.

Plutôt solitaire, je ne me lie pas facilement mais reste extrêmement fidèle en amitié.

Description de son talent compétences: j’ai la chance d’être doué d’une mémoire photographique - Pratique.

Activité - profession passée: ingénieur en robotique et intelligence artificielle.

Objets : Tizz, mon rat robotique.

Histoire :
Je suis né le 9 août 1975 à Vladivostok de parents inconnus. A l’age de quatre mois, je suis adopté par Mikhaïl Sergueïévitch Vorochilov un officier prometteur de l’armée rouge et sa jeune épouse Anastassia fille d’un officier supérieur de l’armée de l’air. Elevé à la dure par un père qui désire me transformer en un véritable petit soldat soviétique, je passe mon enfance puis mon adolescence à suivre ce paternel dans ses différentes affectations à travers le pays et à m’entraîner pour la troisième guerre mondiale : parcours du combattant, arts martiaux, séance de tir, aguerrissement à l’effort et à la douleur – En résumé, comme chez les scouts mais en un peu plus physique…

La délivrance vient enfin à 17 ans lorsque je rejoins l’université d'Etat de Moscou Lomonossov pour y mener des études de mathématiques. Qualifié de brillant par mes professeurs, je décroche, grâce aux contacts de mon grand-père maternel, une bourse me permettant d’aller étudier au MIT (USA) au grand désespoir de mon père devenu alcoolique depuis la chute du mur. Là, j’intègre le laboratoire de robotique et d’intelligence artificielle que je quitte, quelques années plus tard, diplôme en poche : major de promotion, vice champion universitaire de Tétris et champion universitaire de karaté – Spéciale dédicace à mon père pour la préparation physique.

Ayant pris goût aux facilités offertes par une vie occidentale, je m’installe aux USA et travaille bientôt pour la société Robotic Korps sur un programme de drone aérien destiné au ministère de la défense américain. Quelques mois plus tard, l’entreprise s’apercevant enfin de ma nationalité, je suis invité à quitter le projet – Vraiment une passoire la sécurité dans ce pays ! J’intègre alors, chez Sony, une équipe de recherche et développement spécialisée en robotique de divertissement et participe notamment au développement d’un projet de rat artificiel de compagnie.

Il y a deux ans, je suis débauché par une équipe de chasseur de tête pour prendre la direction technique d’un projet de refonte de l’attraction « Maison hantée » des complexes de loisirs de la Walt Disney Company. Je rejoins alors cette équipe basée au sein de Disneyland Resort Paris. C’est à cette occasion que je m’intéresse, pour la première fois de ma vie, à l’occultisme. En effectuant quelques recherches sur le sujet, je rencontre Aïcha Al-Misrî, une enquêtrice privée d’origine égyptienne, spécialisée dans les affaires liées aux sectes et à l’occultisme.

Une profonde amitié naît de cette rencontre. Je me retrouve bientôt à l’aider lors de quelques-unes de ses enquêtes et me découvre un certain talent pour démasquer les charlatans en tout genre. Notre relation prend une nouvelle tournure lorsque Aïcha vient s’installer chez moi. Depuis ces deux derniers mois, nous passons notre temps à nous croiser : moi accaparé par mon projet de « Maison hantée », elle monopolisé par une difficile enquête sur une secte apocalyptique : les enfants du 125ème cercle.

Mon existence bascule brutalement il y a trois jours. Un SMS d’Aïcha me demandant de bien vouloir récupérer un morceau de roche dans un bar du 15ème arrondissement et de la transmettre pour expertise à Stéphane Bourgeois un ami commun géologue, je m’exécute. Le lendemain je suis victime d’une défaillance du circuit de freinage de ma moto. Je m’en sors par miracle mais ma Suzuki Hayabusa 1340 d’importation est morte – Sale journée et cela n’est qu’un début. Quelques heures plus tard, depuis le lit d’hôpital où je suis gardé pour observations, j’apprends par la télévision que le petit immeuble abritant l’agence pour laquelle travaille Aïcha vient d’être soufflé par une explosion de gaz – 14 victimes – La vie est pleine de coïncidences, mais il ne faut tout de même pas pousser. Aïcha reste injoignable, Stéphane idem. Inquiet, je quitte l’hôpital et me rends à notre domicile – Connerie bien sur, mais bon je débute dans le métier.

Lorsque que je pénètre dans le hall, un homme surgit brusquement de la cuisine, me met en joue et tire trois fois. L’impact est terrible, une douleur insupportable me vrille les entrailles pendant que ma chemise blanche se gorge de sang. Projeté contre le mur, je m’effondre lentement tandis que l’homme s’avance vers moi, sûr de lui, un petit rictus aux lèvres – Se faire flinguer dans son propre hall d’entrée alors que l’on a suivi une formation à faire pâlir d’envie un régiment de Spetsnaz, c’est ballot. Alors qu’à genoux je tente désespérément de retenir ce flot de sang qui s’écoule, l’homme lève une nouvelle fois son arme, me colle le canon contre le front et me susurre froidement :

- Bye-bye guignol !

avant de s’effondrer à son tour la gorge ravagée par deux balles de 9 millimètres – Beaux tirs.

Dans la camionnette banalisée équipée en ambulance qui me transporte, le visage d’un inconnu sparadrap sur le nez – Vraiment ridicule ce sparadrap – surgit du brouillard qui m’entoure :

- Courage monsieur Vorochilov… Tenez bon, on arrive…

Sa voix s’éloigne... Un petit bruit strident… Le noir… A suivre…